un projet ?
Faire le choix du poêle à bois c’est combiner Confort, élégance et efficacité pour chauffer votre intérieur
Bûches ou granulés: Quel combustible choisir pour votre poêle ?
Votre choix est fait : Economique, écologique, accessible, performant avec le charme en plus, vous avez décidé d’opter pour un poêle à bois. Outre ses nombreux avantages, vous êtes séduit par ses lignes soignées et les atouts esthétiques de ces appareils. Vous y êtes presque…
Il ne vous reste plus qu’à choisir votre combustible : Bois bûches ou bois granulés ? Un petit conseil : commencez par identifier précisément vos besoins. Qu’attendez vous de votre poêle à bois ?
Pour vous aider à mettre en adéquation vos attentes avec les caractéristiques de chaque type de combustible, voici quelques pistes.
Un poêle à granulés ? Le choix de l’autonomie et de la performance.
- Autonomie
Les poêles à granulés ont l’avantage d’être autonomes avec des réservoirs à granulés pouvant vous permettre d’espacer le réapprovisionnement de plusieurs jours en fonction de l’utilisation. Ils sont programmables et pour certains contrôlables à distance afin que vous ayez toujours la bonne température au bon moment. - Une chaleur douce et constante
La technologie de ces appareils vous permet d’obtenir une chaleur parfaitement régulée sur une longue période. - Un rendement optimal
Equipés des dernières technologies, ces appareils affichent des rendements de plus de 90 % pour une combustion propre et optimisée.
Un poêle à bois ? Le choix de l’économie et de l’authenticité.
- Bois bûches, économies assurées
Le bois bûche est incontestablement le combustible le plus compétitif du marché tout en conservant un rendement de qualité aux alentours des 80 %. - Une chaleur en toutes circonstances.
Un poêle à bûches restituera rapidement la chaleur au sein de votre pièce et ce même en cas de coupure de courant. - Le plaisir du feu de bois…
Même si vous devez le recharger manuellement et plus régulièrement, le poêle à bûches vous offrira le spectacle de la flamme et les sensations de l’authentique feu de cheminée.
Les différents types de poêles à bois
Le poêle à bois est très tendance en 2021 et pour cause, nous l’avons vu, il regroupe incontestablement de nombreux avantages : Esthétiques, pratiques et économiques. Le poêle à bois a le vent en poupe permettant à son utilisateur de faire de réelles économies sur sa facture énergétique. De plus, grâce à leurs performances ces appareils de chauffage au bois font l’objet d’aides et subventions financières importantes.
Optez pour un poêles à bois et découvrez les aides financières dont vous pouvez bénéficier.
Cette offre assez vaste peut s’avérer compliquée à décrypter. En effet, l’expression générique poêle à bois regroupe en réalité plusieurs types d’appareils avec des technologies de fonctionnement différentes.
Morvan fait le point et vous dit tout !
Une fois de plus, il convient avant tout d’identifier vos besoins : Qu’attendez-vous de votre poêle à bois ? Chauffage principal ou chauffage d’appoint ?
Vous souhaitez un chauffage d’appoint afin d’alimenter une pièce en particulier, votre salon par exemple afin de profiter du spectacle du feu tout en profitant d’une chaleur confortable… Deux options s’offrent à vous :
Le poêle à bûches à convection naturelle ou par rayonnement :
Celui-ci va accumuler la chaleur produite pour la diffuser ensuite dans la pièce où il se trouve. Certains modèles possèdent des dispositifs d’accumulation de chaleur. C’est le cas des poêles à bois Morvan Fusion’L et Horizon’L disposant de l’option STAM (système d’accumulation thermique Morvan).
Le principe est simple : Une masse, le plus souvent d’origine minérale, positionnée à l’intérieur du poêle va accumuler la chaleur et la restituer de longues heures après l’extinction du feu.
Le poêle à granulés ventilé :
Ce type d’appareil avec ventilateur intégré permet une meilleure répartition de la chaleur dans la pièce dans laquelle il se trouve. La chaleur est alors plus douce et le rendement est optimisé. Ces modèles sont le plus souvent équipés d’un thermostat permettant de réguler la température et même de programmer des plages horaires de fonctionnement. Les poêles à granulés Sph’R et Eurê’K Morvan sont un parfait exemple de cette technologie au service du confort d’utilisation.
Le poêle à bûches de masse :
Il s’agit là d’un cas un peu particulier car le poêle de masse comme son nom l’indique est assez imposant et lourd. Ce type de poêle à bois est capable de stocker une très grande quantité de chaleur grâce à sa conception et de la restituer ensuite par rayonnement. Il demande à être installé de façon centrale dans l’habitation afin que la diffusion de la chaleur soit possible. Par conséquent, le poêle de masse peut avoir vocation à chauffer l’intégralité d’un logement sous réserve de la configuration de ce dernier (isolation, emplacement du poêle, sol résistant).
Vous souhaitez un chauffage central :
Le poêle à bûches ou granulés hydraulique : Connu également sous le vocable poêle de chauffage central, grâce à sa technologie, il se révèle être une véritable solution performante, autonome, économique et écologique de chauffage pour toute votre maison. Raccordé au réseau de chauffage central, cet appareil à bois est en réalité une mini chaudière capable également d’assurer la production d’eau chaude sanitaire. Découvrez le poêle à granulés Du’O, parfait accord entre design et technologie.
Quel est le coût d’utilisation d’un poêle à bois ?
Donner le coût précis d’utilisation d’un poêle à bois est délicat car il dépend de plusieurs paramètres : Le combustible choisi, le volume à chauffer, l’isolation du logement… Autant de variables qui peuvent faire fluctuer les dépenses. Cependant, une chose est sûre, l’énergie bois est incontestablement l’énergie la plus économique du marché. En moyenne le prix du bois, tous types confondus, varie entre 0.03 et 0.06 € par kilowatt-heure soit 3 à 5 fois moins cher que l’électricité.
Il faudra prévoir également d’ajouter le coût d’entretien de votre poêle à bois. Rappelons que le ramonage de votre poêle est obligatoire deux fois par ans. Côté tarifs, ils sont variables en fonction des régions mais également de l’état des conduits d’évacuation. Comptez entre 60 et 90 euros en région parisienne et entre 40 et 60 euros dans les autres régions en France.
Installer et entretenir son poêle à bois : Ce qu’il faut savoir…
Faire appel à un professionnel du chauffage au bois
Ne surtout pas jouer avec le feu ! Avant tout, il est important de préciser que ces appareils à bois doivent être installés par des professionnels certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) à fortiori si vous souhaitez bénéficier des aides financières en vigueur. Cette certification vous offrira de plus des garanties sur la qualité de la prestation.
Faire appel à un professionnel permettra de :
- Garantir votre sécurité et le bon fonctionnement de votre poêle à bois.
- Dimensionner justement la puissance de votre appareil de chauffage au bois en fonction des caractéristiques de votre logement et de vos attentes.
- Garantir la conformité de l’installation afin de pouvoir
- Bénéficier d’une utilisation optimale en toute sérénité.
Afin que vous puissiez porter un œil avisé sur votre future installation de chauffage au bois, voici quelques règles de base à connaitre :
Disposition du poêle à bois dans votre pièce : Les normes à connaître.
Tout d’abord, il est important de respecter les distances de sécurité entre le poêle à bois et les matériaux combustibles qui l’entourent comme le mur d’adossement, le sol, les meubles, le canapé… Il en sera de même entre le conduit de fumées et les matériaux environnants tels que la charpente, les câbles électriques etc… Notons que ces normes d’écart au feu sont assurément rappelées dans la notice de pose fournie par le fabricant du matériel et qu’elles visent à vous préserver des risques d’incendie.
L’apport d’air frais extérieur.
Pour fonctionner correctement et avoir un bon tirage, le poêle à bois a besoin d’un apport d’air extérieur qui peut être assuré par la présence d’une grille venant puiser l’air extérieur ou encore par un raccordement direct à l’air extérieur. Rappelons qu’une mauvaise combustion est nuisible au bon rendement de votre appareil et vous expose aux refoulements de fumée dans l’habitat.
Conduit de fumée et conduit de raccordement : Ce qu’il faut savoir.
Ces deux éléments bien distincts ont un rôle central pour ne pas dire crucial dans la conformité et la sécurité de votre installation. Tous deux ont pour mission principale d’assurer le tirage et par conséquent l’évacuation des fumées. Ils doivent également résister à de hautes températures et être étanches. Mais qui est qui ? Le conduit de fumée est la longueur de conduit qui chemine dans les combles jusqu’à la sortie de toit. Il pourra être maçonné ou tubé mais dans les deux cas son étanchéité est indispensable.
Le conduit de raccordement ou conduit émaillé représente la partie visible du conduit qui part de la buse du poêle et va jusqu’au plafond.
Une fois de plus, ces deux éléments devront faire l’objet d’un dimensionnement minutieux d’où l’intervention indispensable d’un bon professionnel.
Votre poêle à bois au quotidien.
Les bons réflexes.
Il est beau, il est chaleureux mais qu’en est -il de la pratique ? Rassurez-vous, vous allez rapidement adopter les bons réflexes afin de profiter confortablement de ce mode de chauffage.
Veillez dans un premier temps à la qualité de votre combustible. S’il s’agit de bûches, privilégiez des essences tels que le charme, le hêtre ou encore le chêne et contrôlez le taux d’humidité de votre bois qui ne devra pas excéder 20 %. Il est également recommandé de stocker votre bois dans un endroit sec et bien ventilé. Si vous optez pour le granulé, là encore la qualité est essentielle. En savoir sur le granulé de bois, consultez notre rubrique le chauffage aux granulés.
Les réglages de votre poêle
Votre poêle à bois trône fièrement au milieu de votre salon et vous avez hâte de pouvoir profiter en toute sérénité de ses bienfaits. Voici donc étape par étape de quelle façon procéder afin de faire fonctionner de façon optimale votre appareil.
- Première étape : L’allumage.
Pas de panique, l’humanité fait cela depuis des millénaires, vous devriez donc vous en sortir… Veillez tout d’abord à ce que la grille de foyer ainsi que le cendrier soient propre. Ouvrez les arrivées d’air primaire et secondaire complètement. Nous vous conseillons de laisser également la porte du foyer légèrement entrouverte.
Nous vous suggérons d’opter pour la technique d’allumage par le dessus, celle-ci permettant une montée rapide en température du foyer et par la même favorisant le tirage. Disposez ensuite quelques bûches de bois refendues dans le foyer. Venez déposer par-dessus une couche de petit bois puis allumez le feu à l’aide d’un bloc d’allume feu en le déposant directement sur cette dernière couche de bois.
- Seconde étape : Les flammes sont vives et la combustion débute.
Vous pouvez alors fermer la porte du foyer. Attendez encore quelques minutes avant de refermer l’arrivée d’air primaire. Vous pourrez réguler l’intensité de la combustion grâce à la manette d’air secondaire. De manière générale, veillez à ce que la flamme soit toujours brillante et orangée.
- Troisième étape Vous pouvez maintenant entretenir votre flambée au fur et à mesure que le bois se consume en rechargeant votre poêle à bois. Préférez recharger en bûches de taille moyenne, régulièrement.
Deux erreurs classiques à éviter
- Ne tombez pas dans l’écueil d’une charge trop abondante. Vous risquez une montée en température trop importante de votre appareil et par là même de compromettre l’intégrité de l’installation.
- De même, ne fermez jamais complétement l’arrivé d’air secondaire afin de prolonger le temps de chauffe. C’est inutile et la seule chose que vous y gagnerez est une vitre noire et une installation qui s’encrasse vite.
Vous vous familiariserez rapidement avec ces petits reflexes du quotidien permettant le bon fonctionnement de votre poêle à bois. Afin de compléter ce propos, n’hésitez pas à consulter les recommandations d’utilisations contenues dans le manuel du fabricant.
Comment entretenir votre poêle à bois ?
Quel plaisir de se retrouver devant une belle flambée et de pouvoir profiter de la chaleur douce et enveloppante d’un poêle à bois… Pour profiter pleinement de ce petit plaisir, vous devrez tout de même vous acquitter de quelques petites tâches quotidiennes afin de veiller au bon fonctionnement de votre poêle.
Le nettoyage du poêle
Les poêles de dernière génération sont conçus afin de minimiser la corvée du nettoyage de la vitre. C’est le cas des poêles à bois Morvan disposant d’un système de balayage de la vitre par une lame d’air chaud assurant une vitre propre sans contraintes.
Cependant, afin de supprimer le voile gris qui peut se former après une flambée, vous pouvez simplement utiliser un chiffon humide. Si toutefois, vous constatez un encrassement plus important de la vitre, vous pouvez nettoyer avec un linge humide et de la cendre en frottant délicatement. Dans ce cas, nous pouvons également vous conseiller de faire contrôler le tirage de votre appareil et de vérifier que l’arrivée d’air frais est suffisante dans la pièce.
La gestion des cendres
Vous devrez également veiller à vider le cendrier régulièrement et à retirer les cendres pouvant s’accumuler dans le foyer. Là encore, la qualité de combustion des appareils récents permet de réduire considérablement la production de cendres. Tous les modèle de poêles à bois Morvan fonctionnent selon le principe de la triple combustion, incontournable pour avoir un poêle performant et écologique. Vous réduirez ainsi considérablement votre consommation de bois.
Le ramonage de l’installation
Enfin, vous devrez veiller à faire ramoner votre installation 2 fois par an, dont une fois en période de chauffe. Afin de confirmer le nombre de ramonages réglementaires, nous vous conseillons de consulter le RSD (Règlement Sanitaire Départemental) de votre département. Cette opération de ramonage est obligatoire et nous vous conseillons vivement de ne pas passer outre. Il en va du bon fonctionnement de votre appareil et surtout de votre sécurité.
Cet entretien devra être réalisé par un professionnel qui vous remettra ensuite un certificat de ramonage. Ce document vous sera exigé à titre de preuve par votre assurance en cas de sinistre. Si vous souhaitez effectuer cet entretien vous-même, nous vous recommandons de vous rapprocher de votre assureur afin de connaitre leur position à ce sujet.
